Petit glossaire du réchauffement climatique |
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06-12-2009 |
Le Giec
En
1988, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des
Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont créé le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Le cinquième
rapport d’évaluation paraîtra en 2013 ou 2014. Le Giec a reçu le prix
Nobel de la paix en 2007.
Un rapport spécial sur « Les sources d’énergies renouvelables et
les mesures d’atténuation du changement climatique » devrait être prêt
en 2010. Le rapport spécial « Gérer les risques d’événements extrêmes
et de catastrophes pour améliorer l’adaptation au changement climatique
» sortira en 2011.
Effet de serre naturel
L’atmosphère
terrestre est formée d’un mélange gazeux, composé notamment d’azote,
d’oxygène, de vapeur d’eau et de gaz carbonique (CO2). L’atmosphère
renvoie 30 % de l’énergie solaire. 70 % de celle-ci réussit à atteindre
la surface de la Terre. La planète réfléchit à son tour cette énergie
sous la forme d’ondes électromagnétiques de type infrarouge.
Certains gaz – comme la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le
méthane, l’ozone ou l’oxyde d’azote – absorbent les rayons infrarouges
et les renvoient à leur tour vers l’espace et vers la Terre. Grâce à
cet « effet de serre » naturel, la température moyenne sur Terre se
maintient aux alentours de 14 °C au lieu de rester à – 18 °C.
Effet de serre dû à l’homme
Depuis
le début de l’ère industrielle, l’homme a commencé à brûler des
combustibles fossiles et à produire des gaz qui amplifient l’effet de
serre naturel. Les quatre principaux gaz à effet de serre (GES) sont :
– le dioxyde de carbone (CO2) dont la concentration
dans
l’atmosphère qui se mesure en partie par million (ppm) était de 280 ppm
avant l’ère industrielle. Cette concentration est en 2008 de 385,2 ppm.
Le dioxyde de carbone (CO2) est responsable à lui seul de 63,5 % de
l’effet de serre additionnel anthro pique (forçage radiatif) depuis
1750. (Origine : combustion des énergies fossiles) ;
– le méthane (CH4) contribue pour 18,2 % à
l’augmentation de l’effet de serre (origine : ruminants, rizières,
décharges…) ;
– l’oxyde nitreux (N2O) contribue pour 6,2 %
(origine : industrie chimique et engrais) ;
– les hydrocarbures halogénés (notamment les gaz CFC
et leurs
substituts utilisés pour les fluides frigorifiques et les solvants)
sont à l’origine d’environ 12 % de cette augmentation.
Empreinte écologique
Indicateur mesurant l’étendue de la demande humaine sur les écosystèmes
de la planète. Il se mesure en surfaces biologiquement productives de
terre et de mer, nécessaires pour fournir les ressources écologiques et
les services demandés par l’homme (nourriture, fibres, bois, terrain à
bâtir, surfaces de terre nécessaires pour absorber le CO2 libéré par la
combustion des énergies fossiles).
Hotspot
Désigne
une zone de la planète riche en espèces endémiques, c’est-à-dire en
espèces se trouvant uniquement dans une région précise, de taille
inférieure à l’aire dans laquelle elles pourraient potentiellement se
développer, et menacée par la pression « humaine ».
Pierre COCHEZ
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Dernière mise à jour : ( 09-04-2018 )
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