Marc DESCHAMPS résume sa conférence |
Écrit par Marc DESCHAMPS
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21-03-2009 |
VARIATIONS
CLIMATIQUES ET EFFET DE
SERRE dans
le passé et aujourd’hui
L’objectif
principal de
l’exposé était de poser la question de la responsabilité de l’homme
dans
l’évolution climatique actuelle sachant que les études géologiques
montrent que
la planète a connu, depuis le début de son histoire et
donc bien avant l’apparition de l’homme, des variations
climatiques fréquentes et parfois même extrêmes.
Pour
appréhender les
climats du passé récent il est possible de se référer aux chroniques
historiques et aux données archéologiques. L’étude des glaces polaires
permet ensuite
d’obtenir des données précises jusqu’à environ 800 000 ans. Au-delà ce
sont les
roches qui conservent en mémoire les données climatiques sur des durées
qui
dépassent le milliard d’années.
Les causes des
variations climatiques sont très diverses. Certaines sont bien
connues :
activité solaire, paramètres orbitaux de la planète, albédo,
composition de
l’atmosphère, interactions océans-atmosphère…. D’autres, moins
directement
perceptibles, sont liées à des processus géologiques fondamentaux tels
que
volcanisme, formation des chaînes de montagnes, érosion et
sédimentation,
déplacement des continents...Tous ces processus peuvent, au travers de
variations
de la teneur en CO2 (dioxyde de carbone) de
l’atmosphère, modifier
l’intensité de l’effet de serre et donc conduire à des variations
climatiques.
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Dernière mise à jour : ( 09-04-2018 )
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Est - Républicain : Conférence Marc DESCHAMPS |
Écrit par Administrator
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15-03-2009 |
EST- REPUBLICAIN - VARIATIONS
CLIMATIQUES ET EFFET DE SERRE
Un brillant et très
réaliste exposé de Marc Deschamps.
Pour
sa première
conférence, la jeune
association lddees, Initiatives pour le développement
durable
-en-vironnement-économie-solidarité, créée par Dominique Lefort, a
touché dans
le mille en remplissant la salle du centre socioculturel du Placieux.
Avec un
public visiblement très au fait du sujet présenté avec
brio
par Marc
Deschamps, maître
de conférence honoraire de l'Université Henri-Poincaré, «
Variations climatiques
et effet de serre
dans le passé et
aujourd'hui».
En effet,
la question
du réchauffement climatique actuel, bien que controversée, semble liée
à
l'accroissement de la teneur en gaz à effet de serre (C02,
CH4)
de l'atmosphère. Cet
accroissement est
très marqué depuis le début de l'ère industrielle.
Le conférencier s'est attaché à démontrer
d'une manière concrète, illustrée et
accessible à tous, que l'étude des climats anciens de la planète
apporte un
éclairage utile sur
les facteurs qui ont contrôlé les changements climatiques
du passé.
D'abord, en traitant le sujet du point de vue du géologue, c'est-à-dire
en
prenant beaucoup de recul par rapport à l'histoire des climats de la
planète.
Situation
préoccupante
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Dernière mise à jour : ( 09-04-2018 )
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Fraises espagnoles et scandale écologique |
Écrit par Dominique LEFORT
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14-03-2009 |
D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de
83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros
trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être
mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût
des tomates...
** Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après
tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir
acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros
le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir
parcouru 1 500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils
sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en
CO2 et autres gaz d'échappement. Car la
quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur
les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir,
l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs
d'Europe. Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France
s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que
soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la
fraise française (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de
meilleures conditions écologiques).
Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les
écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette
agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine
empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national.
Officiellement, 60% de ces cultures seulement sont autorisées; les
autres sont des extensions «sauvages» sur lesquelles le pouvoir
régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.
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