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L'essentiel de l'accord de Copenhague |
Écrit par Administrator
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19-12-2009 |
Copenhague Inside
Après les quelques conférences de presse que nous venons d’entendre au
cours des dernières 30 minutes, je suis enfin en mesure de vous
apporter quelques éléments de compréhension de cet accord de
Copenhague. L’article que j’ai écrit quelques heures plus tôt n’était
malheureusement pas si loin de la réalité quoiqu’encore un peu trop
optimiste, alors que je le croyais trop pessimiste.
Voici donc les points principaux tels que les a présentés
Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse :
* Les pays s’engageraient à
maintenir les changements climatiques sous la barre des 2°C pour 2050.
Ce qui signifierait donc que l’on pourrait excèder cette température à
la fin du siècle.
* Il n’y aura pas d’objectif mondial de
réduction d’émissions, tant pour 2020 que pour 2050. Concernant 2020,
les pays auront à présenter par écrit au secrétariat des Nations Unies
leur objectif de réduction pour 2015 puis pour 2020. En gros, il n’y a
pas d’obligation, on peut produire le chiffre que l’on veut avec
l’année de référence que l’on veut. Pour 2050, même la barre des 50%
est oubliée ! Pour cela, et c’est le troisième point, il faudra que les
pays adaptent leur législation à cet objectif de réduction. Ce n’est
vraiment rien de nouveau car jusqu’à présent, les Etats devaient
annoncer leurs objectifs de réduction tel que leur avaient demandé les
Nations Unies, et avaient auparavant pris le soin de passer des
législations nationales pour faire passer ces points.
* Enfin, un accord sur les financements
innovants a été trouvé. Ainsi, 30 milliards de dollars seront
distribués sur trois ans aux pays les plus menacés par les changements
climatiques. Et ensuite, 100 milliards de dollars à partir de 2050 pour
le financement de l’adaptation aux changements climatiques. La question
du qui va payer, et du comment reste entière. Un comité d’experts va
être créé pour enterrer la question, pardon pour trouver des
financements innovants.
Que dire de plus, si ce n’est que l’on a perdu deux ans de
négociations, deux ans de travail, que les Chefs d’Etat ont été
incapables de se mettre d’accord sur une menace qui concerne toute
l’Humanité, qu’ils ont été incapables même en se retrouvant tous à
Copenhague de comprendre que les citoyens croyaient encore en eux.
Nous avons perdu une chance exceptionnelle ces deux dernières semaines;
une chance qui ne se représentera peut-être plus jamais.
Connie Heddegaard avait promis la Gloire ou la Honte… Sarkozy, Obama,
Merkel et tous les autres ont choisi la Honte.
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Dernière mise à jour : ( 09-04-2018 )
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Écrit par Administrator
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13-12-2009 |
le gaspillage
Le monde
Et
si, au lieu de
chercher à augmenter la production agricole pour nourrir le monde, les
hommes commençaient par cesser de gaspiller la nourriture ? Une étude,
parue dans la revue scientifique PLOS One de
novembre,
démontre que, chaque année, 40 % de l'alimentation disponible aux
Etats-Unis est jetée. Ce gâchis entraîne la dilapidation d'un quart de
l'eau douce consommée annuellement dans le pays (utilisée pour produire
ces aliments) et de l'équivalent en énergie de 300 millions de barils
de pétrole par an. Ces données confirment des estimations antérieures
du gaspillage alimentaire dans les pays développés, évalué de 30 % à 40
% des denrées.
En mer comme sur terre, des
aliments qui pourraient être consommés
sont jetés. Sept millions de tonnes de poissons seraient rejetés chaque
année dans l'océan, soit un peu moins de 10 % des captures totales.
Selon les pêcheries, les rejets peuvent aller de 10 % à 90 % des
prises. Les pêcheurs remettent à l'eau les poissons peu appréciés
qu'ils ne pourront pas commercialiser. Ils y sont aussi contraints par
la réglementation : ils n'ont pas le droit de rapporter à terre des
spécimens trop petits ou pour lesquels leur quota est épuisé. Les
rejets sont combattus par la réglementation européenne. Le 20 novembre
2009, l'interdiction du high grading (rejets de
poissons pour des raisons commerciales) a été adoptée, mais la mesure
sera difficile à contrôler.
Le phénomène touche également les pays en développement. Les
chiffres sont discutés, mais les pertes atteindraient entre 10 % et 60
% des récoltes, en fonction des produits agricoles. "La
pensée
dominante veut que pour répondre au doublement de la demande
alimentaire dans les décennies à venir, il faut augmenter la
production, affirme Jan Lundqvist, directeur du
comité scientifique du Stockholm International Water Institute (SIWI). Il
serait plus rationnel de chercher d'abord à réduire le gaspillage.
Celui-ci conduit à une dilapidation de ressources qui se font de plus
en plus rares, notamment l'eau."
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Dernière mise à jour : ( 09-04-2018 )
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Petit glossaire du réchauffement climatique |
Écrit par Administrator
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06-12-2009 |
Le Giec
En
1988, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des
Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont créé le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Le cinquième
rapport d’évaluation paraîtra en 2013 ou 2014. Le Giec a reçu le prix
Nobel de la paix en 2007.
Un rapport spécial sur « Les sources d’énergies renouvelables et
les mesures d’atténuation du changement climatique » devrait être prêt
en 2010. Le rapport spécial « Gérer les risques d’événements extrêmes
et de catastrophes pour améliorer l’adaptation au changement climatique
» sortira en 2011.
Effet de serre naturel
L’atmosphère
terrestre est formée d’un mélange gazeux, composé notamment d’azote,
d’oxygène, de vapeur d’eau et de gaz carbonique (CO2). L’atmosphère
renvoie 30 % de l’énergie solaire. 70 % de celle-ci réussit à atteindre
la surface de la Terre. La planète réfléchit à son tour cette énergie
sous la forme d’ondes électromagnétiques de type infrarouge.
Certains gaz – comme la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le
méthane, l’ozone ou l’oxyde d’azote – absorbent les rayons infrarouges
et les renvoient à leur tour vers l’espace et vers la Terre. Grâce à
cet « effet de serre » naturel, la température moyenne sur Terre se
maintient aux alentours de 14 °C au lieu de rester à – 18 °C.
Effet de serre dû à l’homme
Depuis
le début de l’ère industrielle, l’homme a commencé à brûler des
combustibles fossiles et à produire des gaz qui amplifient l’effet de
serre naturel. Les quatre principaux gaz à effet de serre (GES) sont :
– le dioxyde de carbone (CO2) dont la concentration
dans
l’atmosphère qui se mesure en partie par million (ppm) était de 280 ppm
avant l’ère industrielle. Cette concentration est en 2008 de 385,2 ppm.
Le dioxyde de carbone (CO2) est responsable à lui seul de 63,5 % de
l’effet de serre additionnel anthro pique (forçage radiatif) depuis
1750. (Origine : combustion des énergies fossiles) ;
– le méthane (CH4) contribue pour 18,2 % à
l’augmentation de l’effet de serre (origine : ruminants, rizières,
décharges…) ;
– l’oxyde nitreux (N2O) contribue pour 6,2 %
(origine : industrie chimique et engrais) ;
– les hydrocarbures halogénés (notamment les gaz CFC
et leurs
substituts utilisés pour les fluides frigorifiques et les solvants)
sont à l’origine d’environ 12 % de cette augmentation.
Empreinte écologique
Indicateur mesurant l’étendue de la demande humaine sur les écosystèmes
de la planète. Il se mesure en surfaces biologiquement productives de
terre et de mer, nécessaires pour fournir les ressources écologiques et
les services demandés par l’homme (nourriture, fibres, bois, terrain à
bâtir, surfaces de terre nécessaires pour absorber le CO2 libéré par la
combustion des énergies fossiles).
Hotspot
Désigne
une zone de la planète riche en espèces endémiques, c’est-à-dire en
espèces se trouvant uniquement dans une région précise, de taille
inférieure à l’aire dans laquelle elles pourraient potentiellement se
développer, et menacée par la pression « humaine ».
Pierre COCHEZ
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Dernière mise à jour : ( 09-04-2018 )
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